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Endométriose partie 1

Articles sur l’endométriose 

Endométriose aussi nommé la grande inconnue dans la littérature scientifique. Très répandue et à la fois paradoxalement inconnue au sein de notre société.

Comment a t elle pu se developper aussi vite en toute discrétion ? 

Réduisant au silence la souffrance de millions de femmes dans le monde entier…

D’après les grandes institutions de santé mondiale telles que l’Organisation Mondial de la santé et la Haute Autorité de Santé, environ 10% des femmes sont touchées par l’endométriose, sois 200 millions de femmes dans le monde et environ 2 millions de femmes en France.

Qu’est ce que l’endométriose alias la grande inconnue ? 

L’endométriose est une affection douloureuse dans la majorité des cas, dans laquelle un tissu similaire à la paroi interne de l’utérus se développe à l’extérieur de l’utérus. Cette affection impacte souvent les ovaires, les trompes de Fallope et les tissus qui tapissent le bassin. Rarement, des excroissances d’endométriose peuvent être trouvées au-delà de la zone où se trouvent les organes pelviens parfois les lésions peuvent se retrouver dans les poumons.

Imaginez la muqueuse utérine, ce tissu qui se développe et se désagrège chaque mois pendant vos règles. Normalement, elle s’évacue naturellement. Mais en cas d’endométriose, elle se retrouve ailleurs qu’elle ne devrait, comme sur les ovaires, où elle forme des kystes (endométriomes).

Ce tissu errant continue d’agir comme s’il était dans l’utérus. Il s’épaissit, se décompose et saigne à chaque cycle, provoquant des irritations et des inflammations. Des cicatrices et des adhérences, sortes de bandes de tissu fibreux, peuvent se développer, collant les organes entre eux.

Ces désordres causent souvent des douleurs, surtout pendant les règles. L’endométriose peut également affecter la fertilité.

Sur la petite vidéo ci dessous, des lésions causées par l’endométriose apparaissent progressivement, au fil du temps ces lésions évoluent de façon unique chez chaque femme.

Quels sont les principaux symptômes de l’endométriose ?

Pour ne citer que quelques symptômes, entre dérèglements hormonaux, règles hémorragiques pour un certains nombre de femme, les douleurs pouvant s’apparenter à de violent coup de « couteaux », l’endométriose peut transformer le quotidien de quasiment 200 millions de femmes dans le monde en véritables cauchemar. 

Les symptômes varient grandement d’une femme à une autre, on arrive malgré tout à recenser des symptômes assez communs. 

Douleurs pelviennes: Elles peuvent survenir pendant les règles, les rapports sexuels, la miction ou la défécation. L’intensité de la douleur peut varier selon la période du cycle et au fil du temps. 

Infertilité: L’endométriose est une cause fréquente d’infertilité, rassurez vous à l’heure actuelle grâce aux progrès médicaux la majorité des femmes réussissent à accéder à la grossesse, ce miracle de vie.

Fatigue: Un sentiment de fatigue chronique est fréquent chez les femmes atteintes d’endométriose, les dérèglements hormonaux, l’inflammation peuvent accentuer cette fatigue. 

Troubles digestifs: Diarrhée, constipation, ballonnements et nausées peuvent survenir à différents moment du cycle. 

Très souvent la constipation à lieu quelques jours avant les menstruations. La diarrhée durant les premiers jours de règles. Les ballonnements tout au long du mois, ils peuvent s’accentuer durant les menstruations. La nausée peu avant les menstruations et durant les deux premiers jours. 

Troubles urinaires: Envie fréquente d’uriner, douleurs ou brûlures lors de la miction selon les emplacements des lésions.

Douleurs dans le dos et les jambes: Ces douleurs peuvent irradier dans la jambe à cause de l’inflammation. 

La congestion pelvienne : un symptôme assez méconnu et pourtant bien plus fréquent que ce que l’on imagine. Il est souvent rapporté par les femmes souffrant d’endométriose.  La congestion pelvienne, aussi appelée syndrome de congestion pelvienne ou insuffisance veineuse pelvienne, se manifeste par une accumulation de sang dans les veines du bassin.

Cette anomalie peut engendrer une multitude de symptômes :

  • Douleur pelvienne: Souvent sourde et pesante, elle peut aussi devenir aiguë ou lancinante. Elle s’aggrave généralement en fin de journée et diminue avec le repos couché. Les rapports sexuels peuvent également la raviver.
  • Sensation de lourdeur ou de pression dans le bassin: Cette sensation peut être constante ou intermittente et s’aggraver pendant les règles ou après de longues périodes debout.
  • Varices vulvaires: Ce sont des veines dilatées et tortueuses qui apparaissent sur la vulve. Elles peuvent être douloureuses et inesthétiques.
  • Troubles urinaires: Envies fréquentes d’uriner, sensation de brûlure pendant la miction et douleurs dans le bas-ventre.
  • Douleurs lombaires ou aux jambes: La douleur peut irradier dans le bas du dos ou les jambes, surtout après de longues périodes debout ou assises.
  • Inconfort ou douleurs pendant les rapports sexuels: La congestion pelvienne peut rendre les rapports sexuels douloureux ou difficiles.
  • Saignements menstruels abondants ou irréguliers: La congestion pelvienne peut augmenter le flux menstruel et rendre les règles plus longues et plus intenses.

Les causes de l’endométriose 

Cette affection dont le mystère est toujours en cours d’élucidation, suscitent beaucoup d’intérêt dans la communauté médicale, de ce fait des milliers d’études portent sur l’endométriose. 

La plupart des communautés scientifiques s’accordent pour dire que c’est une maladie multi factorielle, c’est à dire qu’elle n’a pas une cause, mais plusieurs.

 

1. Menstruation rétrograde :

C’est la théorie la plus largement acceptée. Elle explique qu’au cours des menstruations, une partie du sang menstruel s’écoule en sens inverse par les trompes de Fallope et atteint la cavité péritonéale (la membrane qui tapisse l’abdomen et recouvre les organes pelviens).

Ce tissu endométrial peut ensuite se greffer sur d’autres organes, provoquant des lésions et une inflammation.

2. Système immunitaire :

Des anomalies du système immunitaire pourraient jouer un rôle dans l’endométriose.

En effet, chez les femmes atteintes d’endométriose, le système immunitaire semble incapable de reconnaître et d’éliminer efficacement les cellules endométriales qui se sont implantées en dehors de l’utérus.

3. Facteurs génétiques :

Des études ont montré que l’endométriose est plus fréquente chez les femmes ayant des antécédents familiaux de la maladie.

Cela suggère qu’une prédisposition génétique pourrait augmenter le risque de développer la maladie.

4. Autres facteurs :

D’autres facteurs, tels que l’exposition aux toxines environnementales, les déséquilibres hormonaux et l’obésité, pourraient également contribuer au développement de l’endométriose.

D’autres facteurs peuvent également contribuer à la croissance ou à la persistance du tissu ectopique de l’endomètre. Par exemple, l’endométriose est connue pour dépendre de l’œstrogène, ce qui augmente l’inflammation, la croissance et la douleur associées à la maladie. Cependant, la relation entre l’œstrogène et l’endométriose est complexe puisque l’absence d’œstrogène ne signifie pas toujours l’absence d’endométriose.

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